25.7.16 : Sable blanc
Dans la chaleur de l'été parisien, dans ce petit appartement du début du 20ème siècle, jouxtant les grandes tours modernes des années 80, les plus hautes de la ville. Mon ami C. se fout de la cocaïne dans le nez dans sa cuisine. Il revient me voir dans le salon et sa narine est aussi ouverte que son oeil. Et entre deux de ses dents on entrevoit un petit espace vide et noir.
Les lumières sont tamisées et son intérieur est ménagé avec style. Le tout est apaisant et pourrait être un décor de film.
Il n'a officiellement pas d'argent, on lui aurait offert cette poudre que d'ailleurs il ne se vante pas de consommer.
C. est miné par la solitude, une solitude solaire car au début attirés vers lui, les gens finissent par le fuir, les femmes notamment. Ce n'est pourtant pas ce qu'il veut, bien au contraire.
Il est du genre à passer son été parfaitement seul. La drogue est, j'imagine, là pour combler un manque.
Et ses deux yeux sont aussi ouverts que ses deux narines, des yeux ronds et interrogatifs.