26.11.09 : De l'abstraction de quelque chose
Pour une fois j'ai pris le métro ce matin, quelque peu malade et pas à même d'enfourcher mon vélo, et j'ai vu, comme souvent, une femme qui se maquillait, assise aux places de quatre. Je suis toujours surpris par ce geste. Pour moi c'est quelque chose d'intime de se maquiller et c'est porté là aux yeux de tous, comme si cette femme ne réalisait pas qu'elle n'était plus dans sa salle de bain. Elle fait certainement abstraction de son environnement, ou abstraction de sa pudeur... À moins qu'elle ne soit pas sensible aux gens et n'aie pas de pudeur. Quoi qu'il en soit je suis frappé par cette transgression un peu clinique.
Mais il faut que je m'y fasse... Quoique, sur mon vélo j'ai rarement affaire à ce genre de spectacle, les gens dans les bus semblent se maquiller un peu moins, peut-être parce que ça bouge plus.