26.6.10 : Bamboche à la belle étoile
Invité au bicentenaire du Barreau de Paris, autrement dit une grosse fête organisée par les avocats parisiens pour les avocats parisiens.
Grand Palais, sous la nef.
À la place des expos et de la fête foraine, un orchestre où Thomas Dutronc donne de la voix.
Spectacle chorégraphique en sus.
Faste.
Armée de serveurs et d'hôtes d'accueil.
Buffet Lenôtre.
Plateaux de petits fours intarissables.
Robes longues pour les femmes, smoking pour les hommes. Les femmes ont les seins en fleur, alors les hommes nœud-papillonnent sur elles.
Tard dans la nuit les chaussures à talons sont laissées sur les marches du dancefloor, ainsi que des sacs à main lilliputiens. Certains titubent, d'autres ont perdu quelque chose les yeux dans le vague, il y en a qui s'embrassent, les cols de chemises sont déboutonnés, les DJ font des enchaînements. On peut se voir projeté sur grand écran, les projecteurs percent la verrière et traversent le ciel de Paris.
L'ambiance est bonne. Orgiaque mais pas trop hautaine. Ce n'est que maintenant - pourtant le champagne était très bon, je n'ai pas la gueule de bois - que je pense que la location d'un projecteur a dû coûter le salaire d'une vingtaine de serveurs.
Ah la la, rabat-joie.