14.8.08 : En douceur
Hier à vélo je suis passé à côté d’un petit moineau mort, posé sur la route, sur le dos, en parfait état, on aurait dit qu’il avait été déposé par une main délicate.
Tout de suite après, en bas de chez moi, en attachant mon vélo, je perçois un mouvement par terre, un infime mouvement, je regarde plus attentivement, il s’agit d’une guêpe morte, assaillie de fourmis qui tentent de la transporter. Une vingtaine de ces petits insectes travaillent à faire bouger le lourd corps velu, inerte, intact, posé semblerait-il par la même main délicate que l’oiseau.
De quoi meurent-ils si doucement ?