31.12.09 : Nos'Arts
La revue culturelle Nos'Arts me consacre quelques pages dans le numéro de novembre-décembre et j'en suis très heureux. D'une part un article sur mon travail, écrit par le journaliste Thierry Poutrel. D'autre part une nouvelle que j'ai écrite, à la suggestion du même Thierry Poutrel qui m'a dit aimer ce blog et m'a ainsi incité à leur proposer un texte un peu plus long. Comme je n'avais rien qui correspondait au format (2 pages), j'ai composé quelque chose. C'est assez différent du blog, avec des ressorts plus littéraires.
Nos'Arts a la vocation de parler de personnes peu connues et qui balaye de manière à peu près exhaustive le prisme artistique (arts plastiques, arts vivants, etc.) tous les deux mois.
Page 41 vous pourrez trouver l'article à mon sujet :
Petit, Julien crée les personnages de BD : Smark Blue et Jerry Kelling, deux flics à Los Angeles ; Smark avait une cicatrice sur la joue et une main artificielle…
Ado, il dessine sur les toits de Paris : "Ce que j’aimais, c’était créer un sentiment de cimes à perte de vue. Aussi, j’aimais faire la lumière des cours intérieures. Je montais souvent sur le toit d’un ami où je voyais Beaubourg là-bas et Montmartre juste là".
Aujourd’hui, Julien a 31 ans, il réalise des couvertures de livres, expose ses dessins dans différents lieux de la capitale, et se consacre à la réalisation d’un livre illustré.
Le quotidien de Julien est une source créatrice : vie nocturne, environnement urbain, éclairage artificiel, une certaine solitude… Julien s’inspire de son vécu qu’il nous transmet à travers ses dessins ; des dessins qui se suffisent à eux-mêmes, sans titre, sans texte… pour y laisser l’interprétation de chacun.
Une phrase, des phrases qui donnent naissance au dessin. Des dessins pour un texte, au service de l’écriture.
Un contraste toujours omniprésent, qui en apparence s’oppose, pour arriver à son paroxysme : la complémentarité.
Si Julien était peintre, nous pourrions le définir dans une technique de clair-obscur, contraste entre l’ombre et la lumière ; s’il était philosophe, il serait un ami de Socrate, le réalisme à la frontière du symbolisme, derrière la simplicité du monde urbain (la société), toujours une question existentielle, le jeu préféré de Socrate, comme par exemple, l’homme au panneau lumineux : perdu il cherche son chemin - qui est-il ?
Où va t-il ? D’où vient-il ?
Julien nous donne un relief, un éclairage, une présence, une relation plus directe, plus vraie sur soi, sur l’autre… une réflexion infinie…
Merci pour cette paisible rencontre et pour cette douce attitude en présence de Julien Chabot.
Thierry Poutrel d’après les textes de Julien Chabot
Rendez-vous sur le texte de blog suivant pour lire la nouvelle qui a été publiée.