5/8.10.06 : Allemagne, Salon du Livre de Francfort
Séjour en Allemagne, à Francfort et Mayence.
La disponibilité des gens m’a plu. Autant celle des éditeurs sur le Salon du Livre que celle des passants quand j’étais perdu ou des serveuses de bars.
J’ai aimé la fraîcheur de ce début d’octobre. Les groupes d’écoliers qui traversaient les routes ou les places sans regarder. La place de la gare à Mayence avec les rails de tramways qui ne passent plus.
J’ai bien essayé de visiter Francfort mais mes pieds – épuisés par le Salon du Livre – n’en pouvaient plus.
Je me traînais douloureusement dans les rues. J’ai raté d’assez peu les monuments historiques. Je voyais les tours d’une cathédrale au loin, mais c’était trop tard, je ne pouvais plus marcher. Je me suis juste arrêté prendre une bière à une terrasse.
Le samedi soir j’étais dans le quartier de la gare. J’ai croisé Anastasia Lester, L’agent littéraire pour la Russie en France, qui téléphonait et me suis demandé ce qu’elle faisait dans un quartier pareil. J’ai mangé une "assiette kurde" dans un snack haut de gamme avec lumière tamisée et quatre mètres de plafond, je me suis mis au fond de la salle pour regarder les autres manger.
En sortant je me dirigeais vers la gare. J’ai lu que c’était la plus grande d’Europe. Ses arcades se sont vite dressées au-dessus des immeubles. Elle me faisait penser à des films fantastiques, elle a quelque chose de "Blade Runner" ou de "Metropolis". Plus exactement, cette gare géante, la lumière de l’horloge dans la nuit m’ont fait penser, tel que je l’imagine, à un film que je n’ai pas vu : "L’Aurore".
Je rentrais chez Kelly qui vit dans une grande maison. La première pièce dans laquelle j’entrais était la cuisine. J’y trouvais ce pain typique brun et très serré, des bières du nord de l’Allemagne, une grande poubelle à tri sélectif tellement compliquée que je ne savais pas m’en servir.
Je jetais un œil à la télé qui marchait mal, les émissions étaient cachées par de grandes barres noires, alors je montais me coucher.