16.8.16 : En vacances
La pure existence de l'ailleurs.
Quand on y est dans cet ailleurs les choses ont leur poids, les objets, les gens ont une réalité.
Les arbres sont plantés, les maisons construites, les gens prennent le soleil ou le frais. C'est organisé, les feux font circuler, les panneaux indiquent, les constructions sont adaptées aux conditions extérieures, les plantations font avec les propriétés du sol.
Il y a de ces ailleurs partout où nous ne sommes pas, dans des endroits dont on n'a jamais entendu parler. Ces endroits sortent du néant du moment où on foule leur sol.
Et ces ailleurs ont eux-mêmes leurs ailleurs qui fonctionnent à l'identique.
La réalité de ces endroits nouveaux réside dans la gravité, dans le poids des choses, des plantes, des chairs. Et dans ces nouvelles âmes avec leurs corps qui pourraient être aimées, amies et qui se perdent à l'infini.
Il est impossible de fouler tous les sols et de rencontrer tous les gens. On aurait pu faire le tour de la terre en pensant faire le tour des choses. Que deviendrait alors notre imaginaire ?