Claes Oldenburg, "Two Cheeseburgers, with Everything (Dual Hamburgers)"
20.10.08 : Dernier jour, les gratte-ciel minuscules
Dernier petit-déjeuner dans notre diner quotidien du matin. On a peu de temps. Direction le MoMA. le musée d’art moderne. Chefs-d’oeuvre sur chefs-d’oeuvre. C’est un musée agréable parce qu’assez petit si on le compare au Metropolitan. Des artistes archi reconnus. Choc d’un grand Pollock. Il y a aussi un Douanier Rousseau qui m’impressionne. Et puis je note des noms de personnes qui retiennent mon attention et que je ne connais pas ou si peu : Daniel Spoerri, Mario Merz, Wilfredo Lam, Philip Guston, Cy Twonbly et Paul Strand. Expo temporaire Van Gogh “colors of the night” et Kirchner “Berlin street”.
Dehors. Il ne nous reste que quelques heures avant le départ. On se sépare. Shopping express. Je pars à la recherche d’un jean hypothétique que je ne trouverai pas. Un peu de musique et des films introuvables en France. Puis je m’engouffre dans le métro.
J’ai déconné, je ne serai jamais à 4 h (pm) à l’hôtel. Je descends de la rame, arrive dans la rue et prends un taxi, l’autre soir nous avions été vite pour rentrer. Je demande au chauffeur si nous pourrions y être dans dix minutes, il me dit “maybe…” et fonce tant qu’il peut. Je m’écrase les mains à force de stress, suis rivé sur la route, sur les numéros de rues.
J’arrive à l’hôtel en nage, c’est bon, Pascale m’attend tranquillement dans le foyer.
On prend le train pour aller à l’aéroport qui est dans le New Jersey, on traverse des paysages de campagne un peu industrielle, c’est beau. Le temps est magnifique. Une dernière navette nous amène au bon terminal. Entourés de verdure et de champs jaunis par le soleil on aperçoit au loin les gratte-ciel minuscules, le même genre de vue que de Staten Island, le genre de vue qui rend New York humain, le genre de vue un peu nostalgique (le mythe finalement “vulnérable”).
Dans l’avion je regarde "The Happening", il m’aura manqué "King Kong" comme film à grand spectacle. Je dors à peine. Nous approchons de Londres, il y est 6 heures du matin, pour nous il n’est que minuit.