15.12.08 : Un apaisement
Je suis dans la rue, assis sur un banc, je regarde le monde passer. Les bus, les taxis, les piétons, touristes et gens pas en vacances. Des klaxons régulièrement, des bruits de moteur, des battements d’ailes de pigeons, des éclats de voix, le vrombissement de la ville.
Et puis soudain, une parenthèse, comme un miracle, le silence, plus rien de tous ces bruits, le temps suspendu. Ça ne durera pas je le sais, je m’attends à un tintement de cloche, à un enfant qui crie, à mon portable qui sonne. Mais non, là ça tient bon, ça tient bon… quelques secondes.
Et puis quelqu’un qui gare son vélo, le son de la ferraille qu’on attache. Là-bas le feu a dû passer au vert, une horde de véhicules s’approche, c’est fini.